Aéroport de N’Djili : des agents de la RVA formés sur les matériels de la nouvelle tour de contrôle

Ces équipements serviront à l’amélioration de la sécurité aérienne et la modernisation des matériels de gestion de trafic aérien en RDC.
Les contrôleurs de l’espace aérien de la Régie des voies aériennes (RVA) sont formés sur les nouveaux matériels du système de gestion et de surveillance de l’espace aérien congolais installés dans la nouvelle tour de contrôle de cet aéroport international situé dans la capitale congolaise. La formation s’inscrit, souligne-t-on, au Projet de transport multimodal, dans le cadre de projet de l’exécution par le consortium Thales air système et Perfect SPRL, du marché de fourniture et installation d’un système de gestion et de surveillance de l’espace aérien en RDC, pour une valeur de 3 871 705 euros, sur financement de la Banque mondiale.
Par ce contrat, le consortium s’est engagé à fournir, installer et mettre en service des équipements devant assurer un contrôle automatique du trafic dans l’espace aérien national à partir des sites de Mbandaka (Équateur), Ilebo (Kasaï Occidental), Kisangani (Province Orientale), Lubumbashi (Katanga) et Kinshasa, où seront installés cinq stations terrestres ADS-B. Des équipements de contrôle ACC et APP ainsi qu’un simulateur de contrôle aérien devraient également être installés à l’aéroport international de N’djili à Kinshasa.
Répondre aux normes internationales
Ces équipements, qui constituent une réponse aux normes de l’Organisation internationale de l’aviation civile et aux demandes des usagers de l’espace aérien de la RDC, serviront à l’amélioration de la sécurité aérienne et la modernisation des équipements de gestion de trafic aérien congolais.
Ces matériels constituent, note-t-on, une véritable avancée dans le domaine de l’aviation civile. Ils permettront, en effet, à ces contrôleurs de l’espace aérien congolais, qui se limitent actuellement à dialoguer avec les pilotes des avions qui survolent l’espace aérien national, à visualiser ces avions sur un écran radar.
Aussi le projet dont l’exécution est en cours facilitera-t-il une visualisation du pays sur le plan du transport aérien international, étant donné qu’actuellement, la RDC, située au croisement des principales routes aériennes les plus fréquentées d’Afrique et disposant d’un trafic national aussi important, constitue un trou noir pour la navigation aérienne internationale.
Lucien Dianzenza

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