Kengo wa Dondo, agressé par des opposants à Paris


Léon Kengo wa Dondo est arrivé en train depuis Bruxelles à Paris, gare du Nord, où une voiture avec un chauffeur l'attendait. Alors qu'il pénétrait dans le véhicule, il a été frappé par des hommes pouvant être des Résistants-Patriotes-Combattants Congolais de France.  La police, appelée, est intervenue pour mettre fin à l'agression et le chauffeur a ensuite conduit son passager dans un hôpital parisien, selon une source proche de l'enquête. Léon Kengo wa Dondo a été agressé samedi vers 18h, heure locale, à Paris, à la gare du Nord. Selon Kinshasa il « aurait eu des dents arrachées. Il a été piétiné, roulé à terre »

Le ministère français des Affaires étrangères déplore l’agression dont a été victime le président du Sénat congolais. Bernard Valero, le porte-parole, souligne que celui-ci « était en France dans le cadre d'un déplacement privé dont les autorités françaises n'avaient pas été informées ».
Bernard Valero n’a pas donné de précisions sur l’état de santé de la victime. Une enquête est en cours, a-t-il ajouté, précisant que les autorités congolaises avaient été tenues au courant et que le Quai d'Orsay « restait en contact » avec elles.
« Nous protestons de la manière la plus ferme contre cette énième agression perpétrée en France au vu et au su des autorités françaises contre des officiels congolais », a déclaré le porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende, qualifiant l'attaque de « totalement inacceptable ». « Notre ministre des Affaires étrangères a convoqué l'ambassadeur de France aujourd'hui (dimanche 1er janvier), même si c'est jour de congé, parce que l'événement est suffisamment grave et préoccupant pour le gouvernement congolais », a ajouté Lambert Mende.  

L'ambassadeur de France à Kinshasa Luc Hallade parle ce dimanche soir d'un acte inacceptable en évoquant cette agression et assure, lui aussi, que les autorités françaises n'avaient pas été informées du séjour de Léon Kengo wa Dondo à Paris.

Source: Par RFI / AFP

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